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Journée(s) de repos - Markus & Esus

2 participants
Esus G. Falcone
Date d'inscription : 21/08/2023
Age irl : 32
Avatar : Shokudaikiri Mitsutada (Touken Ranbu)
Âge du personnage : 26
Métier : Officiellement barman, officieusement membre de l'Obsidienne
Relations : [Famille]

Almar Falcone (père)
Célestine Falcone (mère)
Daphné Falcone (soeur jumelle)
Gaïa Falcone (soeur)

[Autre]

Octavius Wheelwright (ennemi)
Esus G. Falcone


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Journée(s) de repos - Markus & Esus EmptyVen 15 Mar 2024 - 17:49

Je pousse la porte du Lupin d'un coup d'épaule et manque de tomber en entrant. Je referme soigneusement derrière moi et me laisse tomber au sol où je reste sans bouger avant de finalement tomber doucement dans l'inconscience.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Lorsque je rouvre les yeux, je suis allongé dans un lit qui n'est pas le mien. Je me redresse doucement et parcours la pièce des yeux avec un léger sourire. Je suis dans une des chambres au-dessus de mon bar. Ce qui règle la question du où, reste maintenant à savoir comment j'ai atterri là, et combien de temps je suis resté inconscient. J'appuie mon dos contre la tête de lit et tente de rassembler mes souvenirs à la recherche d'une explication.

Si je me souviens bien, tout a commencé avec cette tempête de neige. Peut-être est-ce à cause – grâce à ma gemme, mais j'ai senti dès les premiers flocons que quelque chose n'était pas normal. Et je n'étais pas le seul. Il a fallu quelques jours au Conseil – le temps que le blizzard prenne une dimension trop importante pour un simple phénomène météorologique – mais s'ils m'ont convoqué ce matin, c'est bien parce qu'ils ont également compris. Je n'avais heureusement aucune information à leur communiquer, alors l'entretien a été bref. Mais c'est là que les ennuis ont commencé.

Je connais suffisamment Onyx pour deviner sans mal son projet : identifier le.a ou les responsables de cette tempête et le.a convaincre de venir travailler pour l'obsidienne... Ou récupérer la gemme en cas de refus. Ce qui n'est pas un mauvais plan, une puissance telle ne nuirait certainement pas à l'Obsidienne. Ce qui pêche en revanche c'est la nature du cerveau de l'opération : tête-brûlée et impulsive, le pire combo possible pour un plan qui demande au contraire patience et subtilité. De toute façon Onyx ne se serait jamais lancée sans m'en parler, autant dire que j'ai eu le prétexte idéal pour me greffer sur son petit projet. Et je suis content de l'avoir fait, partir seul aurait été une mission suicide.

Heureusement nous nous sommes sortis en entier, et sans blessure si ce n'est ma cheville en vrac. Je risque de ne pas pouvoir prendre appui dessus avant quelques jours, c'est bien ma veine. J'essaye de la bouger doucement, mais elle est fermement maintenue, et la douleur me dissuade de pousser mon investigation plus loin pour l'instant. Mieux vaut de toute façon rester assis pour l'instant.

Je me souviens qu'après le fiasco de cette nuit, Onyx m'a soutenue sur ses épaules pour me ramener jusqu'au Lupin. Je me souviens également avoir franchi le seuil, et de la sensation de chaleur presque brûlante tant le froid extrême à l'extérieur m'avait transi. Je me souviens du bois dur dans mon dos et du sol sous mes doigts. Après ça, plus rien. J'ai du perdre connaissance et me retrouver... Ici, à l'étage. J'extirpe mon bras de sous la couverture et pose ma main dessus : tiède, j'ai donc été inconscient plus de quelques minutes, probablement quelques heures à en juger par les traits de lumière qui s'échappent de la fenêtre. Voilà pour le quand.

Reste le comment. Je n'ai qu'un locataire actuellement au-dessus du Lupin. La deuxième chambre me sert lorsque, pour une raison ou une autre, je n'ai pas intérêt à rentrer à la Résidence Falcone, et la troisième... La troisième, vous ne souhaitez pas connaître son utilité, croyez-moi. Avec le blizzard, dehors, le bar était vide, il n'y a donc que mon unique locataire qui a pu me transporter jusqu'ici. Et voilà pour le comment.

J'entends des bruits de pas familiers dans l'escalier, et profite des quelques minutes qui me séparent de l'arrivée de Markus pour arranger ma chemise défaite. La poignée de la porte tourne doucement, et je pose les yeux sur la silhouette dans l'embrasure.

« Bonjour Markus » je le salue poliment. « J'ai dormi longtemps ? » je demande après une légère pause.
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Markus Sandvik
Date d'inscription : 22/08/2023
Age irl : 27
Avatar : Ookurikara (Touken Ranbu)
Âge du personnage : 30
Métier : Chef du Gang "Dragon Ecarlate"
Relations : Esus ; logeur / ami.
Markus Sandvik


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Journée(s) de repos - Markus & Esus EmptySam 20 Avr 2024 - 16:51

 



Journée(s) de repos
Pretend inferiority and encourage his arrogance.

Braver les éléments n'est pas chose aisée, et je suis presque soulagé d'avoir pu regagner ma chambre à temps. Malgré tout, un regret s'attache à mon cœur et m'oblige à garder les yeux rivés sur la fenêtre qui claque au rythme du vent enragé. Sur le lit, deux des plus jeunes recrues du Dragon Ecarlate sont blottis l'un contre l'autre, encore transis de froid. Je sais que les autres sont en sécurité, aux côtés de Lucien, mais l'inquiétude s'est ancrée en moi et ne semble pas vouloir me lâcher. Les membres de mon gang sont encore relativement jeunes, des gamins des rues abandonnés, laissés pour compte, que j'ai recueillis au nombre de sept. Le plus âgé d'entre eux, Lucien, a atteint la majorité cette année, digne successeur de notre groupe. C'est un survivant qui connaît le quartier, et le moindre de ses recoins. Ceux que j'ai ramené avec moi aujourd'hui sont frère et sœur, et la vie a déjà marqué leur corps d'une multitude de cicatrices, écorché leurs esprits de blessures bien plus dures encore. Ils ont connu d'autres hivers, d'autres rudesses, mais jamais les éléments ne se sont déchaînés avec une telle ampleur.

Lorsque je suis sorti, j'ai pris soin de me tenir informé de la situation qui n'a rien de naturelle. A vrai dire, Lucien semble partager mon avis : il s'agit de l'œuvre d'une ou de plusieurs personnes, à l'aide peut-être de quelque chose qui pourrait amplifier les pouvoirs d'une gemme. Peut-être est-ce même là la propriété d'une gemme en particulier. Les questions n'ont pas encore trouvé de réponses et je ne peux, pour l'instant, pas retourner dehors. Ce serait du suicide, et je ne suis pas équipé en conséquence. Mes propres capacités me permettent d'être un adversaire redoutable lors de combats à l'arme blanche, mais je ne peux prédire les aléas de l'existence, ni même ses variables. Tout reste trop hasardeux, trop incertain, pour me lancer à l'aveugle. Pas quand mes enfants ont plus que jamais besoin de moi et du support que peut leur fournir le Gang.

C'est un bruit au rez-de-chaussée qui attire mon attention, un souffle de vent qui s'engouffre dans tout le bâtiment et fait trembler les murs. Je me redresse et attrape mon katana, intimant aux deux enfants de ne pas faire de bruit, de se cacher si nécessaire. S'ils sont d'ordinaire de redoutables espions, ils n'ont pas encore l'art de très bien se défendre. A pas feutrés, je sors de la chambre que j'occupe au-dessus du Lupin et descends les escaliers qui mènent au bar. La porte est restée ouverte sur la silhouette effondrée du propriétaire. Très vite, je rengaine, non sans avoir jeté un regard autour de moi, et me précipite dans sa direction. D'une main ferme, je retourne son corps. Il respire et ne montre aucun signe de blessure apparent. En revanche, il est glacé. Je me redresse et vais refermer la porte, luttant un instant contre le blizzard, puis me retourne vers Esus. Je ne connais finalement que très peu cet homme qui est un jour venu me trouver ; je sais seulement qu'il trempe dans des affaires illicites, et je porte sur lui de nombreux soupçons - dont l’un pointe du doigt l’Obsidienne. Ce ne sont toutefois pas mes affaires, et je ne me suis jamais montré curieux outre mesure.

Quelle idée d’être sortie par un temps pareil.
Mais, à cela, je n’ai pas de leçon à donner.

Un soupir s’échappe de mes lèvres et j’attrape son bras pour le passer par-dessus mes épaules et le placer sur mon dos. Il ne pèse pas bien lourd, et je me demande s’il pense à manger suffisamment alors que je le porte jusqu’à ma propre chambre.

“Vous pouvez sortir,” j’informe les enfants qui pointent le bout du nez hors de leur cachette alors que j’allonge Esus sur mon lit. “Je vais regarder s’il n’a pas de lésions, descendez au rez-de-chaussée, je vous rejoins dans quelques minutes.”

Les deux enfants hochent la tête et descendent pendant que j’enlève un à un les vêtements d’Esus pour étudier son corps. Je découvre rapidement quelques cicatrices anciennes qui ne sont pas le sujet de ma préoccupation avant de porter mon attention sur son bras gauche dont l’épaule est démise et de l’une de ses cheville brisée. Il a sans doute fait une mauvaise chute avant de se traîner jusqu’au Lupin. D’un mouvement sec et expert, je remet son épaule en place, attendant presque à ce que la douleur le réveille, mais il demeure pourtant inconscient. J’improvise un atèle avec ce que j’ai sous la main, à savoir de vieux draps rangés dans le placard, et immobilise sa cheville de la même façon. Il faudra probablement qu’il reste allité plusieurs jours - et je doute que cela risque de lui plaire. Me voilà donc condamné à jouer aux gardes malades.

La nuit passe lentement. Je suis allé aménager un lit de fortune pour les deux orphelins, au rez-de-chaussée, et leur ai fait à manger avec ce que j’ai trouvé dans la remise, au-dessus des flammes vacillantes de la cheminée. Je peine à garder le feu allumé, le vent s’engouffre sans peine et humidifie le bois plus que de raison. Malgré tout, les quelques braises survivantes permettent de garder une certaine chaleur dans un certain périmètre de la salle. Les enfants sont blottis dans cette zone, sous ce qui s’apparente à un pillowfort de couvertures.
Entre deux phases de sommeil, j’alterne entre la surveillance du rez-de-chaussée et la chambre du premier étage ; j’ai remis à Esus des vêtements secs et je constate qu’il s’est réchauffé sous les draps. Au moins, il ne risque plus l’hypothermie.

Lorsque le matin arrive enfin, le vent s’est un peu apaisé, mais l’hiver et les températures restent plus rudes que tous ceux jamais traversés. Je laisse les enfants manger un bol de gruau et me dirige à l’étage pour voir si Esus est réveillé ; et c’est en effet un homme tiré du sommeil qui m’accueille alors que je franchis à peine le seuil de la chambre. Je l’observe un instant avant de déposer un plateau sur la table de nuit, dans lequel repose une tasse de tisane chaude et un peu de pain.

“Une nuit complète, pour une fois.” dis-je en guise de réponse avant de me pencher sur lui pour examiner son bras. “Tu as frôlé l'hypothermie, et tu t’es demi l’épaule. Sans parler de ta cheville fracturée.” Je ne pose pas de question, ce ne sont pas mes affaires, je me contente de l’informer de son état physique. “Tu ferais mieux de manger un peu, et de rester au lit une bonne semaine si tu veux te remettre.”

Une semaine étant sans doute le minimum syndical, mais je doute de pouvoir en tirer plus. Une semaine, je pense pouvoir le gérer. Au-delà, il sera intenable.

“Le bar est sécurisé. Deux des membres de mon gang sont au rez-de-chaussée ; ils ne causeront pas d’ennui.”

Je pose une main sur son front et hoche la tête. Pas de fièvre. C’est très bien.

© Mouette / Icon : tumblr / Citation : Marylin Monroe

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