Elle peut être encore Ariane pour quelques instants. Là, dans le bateau volant qui l'emporte vers Osvenbourg, elle se remémore les souvenirs d'Ariane. Elle s'accoude au bastingage pour observer les nuages défiler, le vent dans ses cheveux roux. Mais ce n'est pas vraiment le ciel qu'elle regarde ; ce sont toutes les images de son enfance qui lui reviennent, têtues. Alors elle les laisse assaillir sa mémoire, une dernière fois.
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Elle a cinq ans. Avec d'autres enfants, elle joue sur les quais de Santa Sofia, au milieu des caisses de marchandises, des tonneaux de vin, des filets et des immenses poissons que les pêcheurs ont ramené le matin, et que les sardiniers découpent déjà. Tout est bruyant et encombré. Les grandes personnes travaillent, mais les enfants, eux, jouent à chat. Ils courent à toute allure pour ne pas se faire attraper, devant les bateaux, et puis ils grimpent sur les grandes caisses en bois, mais non, la seconde d'après ils sautent dans une barque pour se cacher ! Leurs rires résonnent partout.
Les grands râlent, alors ils s'en vont, essoufflés du jeu. Ils déambulent dans les rues ensoleillées, comme s'ils étaient les maîtres du monde, et puis ils s'arrêtent au chantier naval.
« Ils », c'est son frère, sa soeur et peut-être d'autres enfants du port. (Aujourd'hui, elle ne sait plus bien leurs prénoms.) Ils s'approchent d'un grand bateau en construction, un de ceux qui peuvent voler. Le père d'Ariane construit la charpente de ce genre de machine. Sa mère dirige le chantier, elle distribue des ordres aux hommes et aux femmes qui travaillent pour eux. C'est très important. Du haut de ses courtes jambes, Ariane les observe.
Elle voudrait continuer à jouer, mais déjà son grand frère s'est lassé.
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Elle a neuf ans. Elle est assise sur le muret devant son immeuble, au coeur de la ville. Elle joue encore, cette fois à fabriquer un bateau en papier, en le pliant avec application. C'est alors que des sabots claquent sur le pavé.
Dans la rue, un immense cheval passe juste devant elle. Sa robe baie resplendit de soleil. Emerveillée, Ariane lève la tête pour apercevoir le visage de son cavalier.
C'est une femme tout en uniforme, l'épée à la hanche dans un fourreau en cuir, les cheveux courts, flamboyante, solennelle. Ariane se lève aussitôt, son bateau de papier vite abandonné. Elle a presque envie de se mettre au garde à vous. La chevalière arrête sa monture et demande :
« C'est par où, le port ? »
Quand la cavalière se penche vers elle, Ariane a le temps de voir des médailles briller sur son uniforme. Elle pointe du doigt la direction du port, incapable de prononcer un mot.
Elle veut immédiatement devenir comme elle.
Elle n'a jamais recroisé cette femme. Mais c'est ce qu'elle a fait.
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Elle a quinze ans. L'âge minimum pour s'enrôler dans l'armée royale. C'est la voie toute tracée pour elle.
Ses parents n'ont pas voulu d'elle sur les chantiers. Ils ont pris leur fils aîné en apprentissage, et ensuite ils ont dit qu'il n'y avait plus de poste, qu'elle ne savait rien faire de ses deux mains de toute façon. Ils ont sans doute voulu dire que son pouvoir ne lui servirait pas à grand-chose, elle qui ne maitrise pas la magie élémentaire, comme son frère et son père. Elle n'a jamais réussi à insuffler la moindre intention à la pierre familiale, qui transforme le bois.
Non, elle, le lithographe lui a promis un avenir de magicienne corporelle. La belle affaire. Ils n'ont pas assez d'argent pour se payer une gemme supplémentaire, alors elle n'a jamais eu l'occasion d'expérimenter les pouvoirs que son potentiel pourrait lui donner. De toute façon, le corporel, c'est moins élégant que l'élémentaire. Si elle pouvait choisir, elle maitriserait le feu ! C'est bien plus puissant. Si elle ne peut pas, autant ne pas faire de magie du tout.
Quant à sa soeur, la cadette de la fratrie, elle a rejoint l'Eglise pour devenir prêtresse d'Allani, dieu de la Nature. Ariane n'a jamais été aussi intelligente que sa soeur, le nez toujours dans les livres. Alors elle ne peut pas devenir prêtresse non plus.
Tout ce qui lui reste, c'est l'armée. Ce dont elle a toujours rêvé, depuis sa rencontre fugace avec cette femme sur son cheval, des années auparavant. Elle aussi veut servir la Couronne, protéger sa patrie. Elle est sûre d'elle lorsqu'elle signe le formulaire que lui tend le soldat.
Santa Sofia n'est pas vraiment une base militaire, alors elle est envoyée loin dans les terres d'Almadore. Ça lui convient. Sa famille ne lui manquera pas.
Elle a quinze ans, mais elle apprend vite. Avec les autres recrues de son âge, elle s'entraine sans relâche. Elle fait les tours dans le stade sans jamais se plaindre, sous la pluie ou sous la grêle. Elle se traine dans la boue et le sable, elle grimpe à la corde, elle se jette dans le vide et glisse à la tyrolienne, et même si elle n'arrive jamais la première, elle finit toujours les parcours avant le coup de sifflet.
Elle apprend à se battre, surtout. C'est ce qu'elle préfère. Elle découvre une colère en elle qu'elle avait toujours enfouie au plus profond de son inconscient. Quand elle se bat, elle peut enfin la laisser sortir. C'est une rage qui grandit comme un monstre et qui la fait tout endurer, qui lui donne l'énergie de continuer. Elle n'est pas la meilleure, elle le sait, mais c'est elle la plus persévérante. Grâce à sa rage, elle devient invincible.
Et puis quand l'entrainement est fini, quand il ne faut plus se battre mais se mettre au garde à vous, rester immobile pendant des heures, alors elle enfouit à nouveau sa colère très loin dans son esprit. Elle l'oublie, parce qu'il faut obéir aux ordres, servir la patrie, et puis elle n'a aucune raison d'être en colère de toute façon. L'armée lui a tout donné, un toit, une meilleure famille, une raison de vivre.
Le soir, elle se couche épuisée mais heureuse. La colère s'est endormie.
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Elle a dix-neuf ans. Osvenbourg n'a pas connu la guerre depuis qu'elle s'est engagée, alors ses missions consistent surtout à patrouiller aux frontières. Mais Ariane voudrait faire ses preuves. Elle s'entraine dur pour passer caporal.
Un jour, le roi d'Almadore en personne est venu visiter le fort où elle est affectée. Il ne lui a pas adressé la parole, bien sûr, mais elle l'a vu de près. Il lui a laissé une impression de gravité et de sens du devoir qu'elle n'oublierait jamais. Et quelque chose de plus sombre aussi.
Elle ne le connaissait pas, elle ne lui avait jamais parlé. Mais elle savait qu'elle était prête à donner sa vie pour lui. Pour la Couronne. Pour le grand pays d'Almadore.
Elle a cherché à retrouver la trace de la chevalière, au début. Elle posait des questions, l'air de rien. Elle voulait juste connaitre sa vie, savoir si elle avait eu raison de l'admirer. Mais elle ne connait même pas son nom, alors ses recherches n'ont rien donné.
Un jour, un officier la convoque dans son bureau. Il y a un autre homme avec lui, un capitaine chauve et silencieux qu'elle ne connait pas. Elle pense qu'elle va peut-être passer caporal.
« Soldat Cendrars, dit le premier officier. Je te présente le capitaine Hedvall. Tu as retenu son attention, et il a une proposition à te faire. »
L'homme chauve commence alors à parler. Il explique qu'Almadore a besoin de jeunes soldats acharnés et patriotes, comme Ariane. Des personnes prêtes à tout faire pour leur pays. Sans jamais rien demander en retour, pas même la gloire et les honneurs. Parce qu'Almadore a aussi besoin de serviteurs plus discrets.
Alors Ariane accepte de devenir espionne pour les services secrets de l'armée royale. Elle ne comprend pas bien pourquoi on l'a choisie, elle, avec ses cheveux roux et frisés, aussi voyants que les tâches de son qui parsèment son visage. Mais le capitaine Hedvall répond qu'un façonneur arrangera ça facilement.
Elle accepte, même si elle aurait aimé la gloire elle aussi, les grades, les médailles et les cérémonies des héros de guerre. Peut-être qu'aucun enfant ne connaitra son nom, mais au moins elle servira le royaume au mieux. Et puis elle est flattée qu'on l'ait repérée.
Son entrainement recommence, encore plus exigeant, et cette fois beaucoup plus personnel. Le capitaine Hedvall la prend en charge avec une poignée d'autres recrues. Elle n'apprend plus seulement à se battre, mais aussi à se sortir de situations invraisemblables, à collecter des informations sans se faire repérer, à passer des messages secrets qu'il faut déchiffrer par des codes qu'elle apprend par coeur, à se créer un réseau de sources qu'elle doit espionner... Elle apprend à mentir jusque sous la pression, sous l'effet de l'alcool, sous la torture.
Elle qui se croyait incapable d'étudier comme sa soeur, elle absorbe une quantité d'informations. Elle ne sait pas bien écrire, mais elle est motivée comme jamais. Enfin, quelqu'un voit son potentiel.
Surtout, elle apprend à cultiver son pouvoir. On lui refait passer les tests du lithographe. Cette fois, le savant lui donne une gemme adaptée au plus près de son potentiel. À force de persévérance, elle parvient à insuffler à sa nouvelle gemme l'idée de créer un fil. Un fil solide, en soie, comme les araignées, mais à partir de ses propres cellules.
Au début, elle est déçue. Son pouvoir ne sert qu'à tricoter. C'est peut-être utile pour raccomoder les uniformes troués, mais pas pour se battre ni pour espionner les ennemis de la Couronne. Alors le capitaine Hedvall lui présente un professeur de magie de l'université d'Osvenbourg, qui travaille aussi avec l'armée. À force de patience et de concentration, il lui apprend à étendre son pouvoir, à imaginer des fils de plus en plus solides et même à les faire bouger avec son esprit.
Bientôt, elle développe des techniques avec sa gemme qu'elle seule peut réaliser. Du bout de ses doigts, elle peut matérialiser des fils de plus en plus longs, ligoter un adversaire dans ses filets, tisser un vêtement ou une arme qu'elle fait claquer comme un fouet. Elle entoure son fil autour d'un yo-yo. Elle l'entraine à le faire rouler et rebondir partout autour d'elle, à frapper son adversaire d'un coup bien placé. Chaque fois qu'elle crée un objet, elle y passe de longues minutes, des heures parfois, comme un vrai fil. Elle peut escalader un toit et se faire funambule.
Elle est plus qu'une guerrière, elle devient une artiste.
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Elle a vingt-deux ans. Elle ne s'appelle déjà plus Ariane. On lui a donné une nouvelle identité, une légende comme dit l'armée. À Pampelune, elle doit infiltrer un gang et démanteler leur trafic de drogue. Ils n'ont pas la puissance de l'Obsidienne, bien sûr (ils n'osent pas toucher au commerce de gemmes, la ressource la plus dangereuse et la plus chère au monde). Mais ses supérieurs lui font confiance, et elle excelle dans le mensonge.
Sous son nouveau visage métamorphosé par un façonneur, personne ne fait attention à elle. En quelques mois, elle gagne la confiance de plusieurs membres. Puis elle intègre le gang, elle recueille tous les noms, les planques et les informations dont elle a besoin.
Bientôt, elle aide à monter une opération pour prendre les trafiquants en flagrant délit. Elle fait semblant de se faire arrêter elle-même. Et puis sa légende disparait purement et simplement de Pampelune. Toute la vie et l'identité factice qu'elle a passé tant de temps à construire n'existe plus. Des criminels qu'elle a cotoyés comme des amis pendant plus d'une année sont condamnés à mort.
Elle n'assiste pas à leur pendaison.
Elle est douée pour l'espionnage, mais elle ne sait pas si elle aime ça. Maintenant, elle a du sang sur les mains.
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Elle a vingt-six ans. Elle est à nouveau Ariane, la plus fidèle recrue du capitaine Hedvall. La plus lasse aussi. Elle a compris qu'elle serait toujours anonyme, que jamais le roi, ni les officiers, ni la chevalière stupide de son enfance ne connaitraient son nom. Elle qui sacrifiait tout, jamais elle ne serait une héroïne. Ariane n'est qu'un nom qu'on ne prononce pas, qu'on cache.
Mais elle ne se plaint pas. C'est pour la patrie.
Aujourd'hui, on l'a appelée pour une nouvelle mission d'infiltration. À Osvenbourg, la capitale, la ville aux mille canaux. Enfin, elle tient à nouveau l'occasion de faire ses preuves, de vivre l'aventure, de déjouer les plans de criminels encore plus terribles que les précédents. Peut-être qu'elle retrouvera l'enthousiasme et la ferveur de ses débuts.
Elle retourne dans le petit appartement près de la base militaire où elle s'est installée avec la femme qui partage sa vie. Il faut qu'elle aille chercher ses affaires, lui annoncer la nouvelle. Il ne faut pas qu'elle soit triste. Son travail compte plus que tout pour Ariane, sa copine le sait, alors c'est simple et doux quand elles se disent adieu. Sans sentiment.
Un autre sacrifice anonyme. Une autre mission où elle donnera tout son être pour la justice et la sécurité d'Almadore.
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Voilà, elle n'est plus Ariane. Le bateau volant arrive bientôt à Osvenbourg. Vus d'en haut, les canaux zèbrent la ville comme des veines, et elle aperçoit le palais royal juste sous leurs pieds.
Elle s'appelle Velvi maintenant. Elle ne répond à aucun autre nom. Juste une autre fille de province sans le sou, venue chercher du travail dans la capitale. Prête à accepter n'importe quel job, pas regardante sur l'éthique. Si elle se débrouille bien, elle réussira à attirer les membres de l'Obsidienne et à leur faire croire que ce sont eux qui sont venus la recruter.
Une fois posé sur le fleuve, le bateau s'amarre au port. Velvi descend sur le quai, un sac sur le dos et ses dagues à la ceinture. La chasse peut commencer.
Essence du personnageIdentité, caractéristiques physique et mentale, aptitudes
Âge : 26 ans Genre : FemmeOrientation sexuelle : Lesbienne Métier : Espionne pour l'armée royalei Lieu de résidence : Actuellement, un hôtel miteux dans le quartier populaire d'Osvenbourg
Caractéristiques et habilités
Physique Ariane a deux visages. Le sien, et celui de Velvi, le personnage qu'elle a fabriqué pour espionner l'Obsidienne.
Avant de monter sur le bateau, quand elle était encore Ariane, elle était libre de vivre sous sa véritable apparence. Peut-être qu'à Osvenbourg, les façonneurs de l'armée la laisseront la reprendre de temps en temps. Elle a les cheveux roux foncé, couleur orange sanguine. Ils sont épais et frisés, et elle passe beaucoup de temps à en prendre soin. Elle les porte longs, souvent attachés pour ne pas la gêner. Quand ils sont détachés, ça lui fait une crinière de boucles aux reflets rouges. Elle est métis, mais sa peau est plus claire que celles de son frère et de sa soeur. Elle est constellée de tâches de son. Quand elle était petite, elle n'aimait pas son visage, trop voyant. Maintenant, elle trouve que c'est ce qui fait sa personnalité. Elle a les yeux bruns. On lui a dit qu'elle avait le regard grave. C'est vrai qu'elle ne sourit pas beaucoup, en tant qu'Ariane en tout cas. Caractère Ce n'est pas qu'elle est malheureuse. C'est juste son caractère, un sérieux à tout épreuve, et un humour pince sans rire. Mais jamais insolent. C'est sans doute l'armée qui l'a façonnée comme ça. Elle préfère toujours se montrer modeste, garder une certaine réserve. Elle se met en avant par ses actions plutôt que par ses mots. S'il y a une chose à savoir sur Ariane, c'est qu'elle n'abandonne jamais. Elle persévère toujours, même dans les moments où la raison lui demanderait d'abandonner, les situations désespérées où elle est piquée dans son orgueil et où une force intérieure la pousse à continuer coûte que coûte. C'est peut-être pour ça qu'elle aime autant se battre. Elle aime le danger, l'adrénaline la galvanise. Peut-être un peu trop. Elle se demande parfois si elle n'a pas un côté sombre qu'elle cache à ses supérieurs, au monde entier. Ça n'a pas de sens pourtant. Ce n'est pas de sa faute si elle est parfois en colère, si elle sent monter en elle une rage si intense qu'elle pourrait l'embraser tout entière. Elle ne sait pas d'où elle vient, alors elle la cache, ne sachant pas quoi en faire. Elle ne la fait sortir que lorsqu'elle se bat, et alors son secret devient sa plus grande force.
Quand elle est Velvi, sa personnalité change, comme si sa vraie nature se révélait. Elle se montre plus incisive, plus drôle. Elle ne réfléchit plus aux conséquences de ses plaisanteries, ça fait partie du jeu. C'est ce qu'elle préfère dans le métier, jouer un rôle, franchir les limites et gagner aux dépends de ses ennemis. Elle charme ses cibles avec un sourire parfois franc, parfois moqueur. Le façonneur lui a teint les cheveux en noir, et a effacé toutes ses tâches de rousseur. Bref, il lui a donné une apparence plus passe-partout. C'est essentiellement pour ne pas que quelqu'un de son passé la reconnaisse, ou pire, qu'un membre de l'Obsidienne ne fouille un peu trop loin et fasse le rapprochement entre la fille de charpentier de Santa Sofia, le soldat Cendrars et Velvi.
Potentiel MoyenGemme(s) possédée(s) et si formes parfaites ou non Une gemme corporelle gris-bleu, dans laquelle on a sculpté un fil et une aiguille. Elle permet de matérialiser au-dessus de ses doigts un fil de soie très solide, et de le contrôler à volonté.Niveau de maîtrise des gemmes Plutôt élevé, grâce à l'entrainement reçu à l'arméeAptitude au combat Grâce à son entrainement militaire, elle a appris à se battre à l'épée et à tirer au fusil. En mission, elle a toujours une dague sur elle pour se défendre. Mais là où elle brille vraiment, c'est avec son pouvoir. En se concentrant, elle peut ligoter quelqu'un d'un geste de la main, et même resserrer le fil si la cible est immobile. Elle peut aussi lancer son fil à l'aide d'un yo-yo, qu'elle utilise pour frapper à distance. La dague lui sert aussi à couper le fil si besoin.
InterviewLes journalistes d'Osvenbourg sont curieux
Que pensez-vous de la famille royale ? Je leur ai juré fidélité. Je donnerai ma vie pour les protéger, pour le bien d'Almadore. Je ne m'occupe pas de politique, ce n'est pas le rôle d'un soldat. Que pensez-vous des dieux et de la religion ? Je suis pieuse... à peu près. Je crois en les dieux, évidemment, et je les prie chaque fois que j'ai besoin d'eux. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis pas allée leur rendre hommage au temple. Indra, la déesse de l'Âme, vous a pris en affection. Elle vous offre en cadeau une qualité absolue et éternelle : l'amour, la sagesse, la gloire, le pouvoir ou l'immortalité. Que choisissez-vous ? Eh bien, déjà, elle est très généreuse, considérant ce que je viens de dire. Je dirais la gloire, évidemment. Je voudrais que le monde connaisse mes exploits. Je sais que ce n'est pas possible de mon vivant, pour des raisons de sécurité évidentes, mais je ne peux pas m'empêcher de rêver. Seriez-vous capable de tuer quelqu'un si vous pensiez avoir de bonnes raisons de le faire ? Oui, bien sûr. Je ne l'ai encore jamais fait, mais j'ai été entrainée pour. Si je n'ai pas le choix, je n'hésiterai pas. Vous croisez quelqu'un dans une situation de péril mortel. Vous pouvez essayer de lui sauver la vie, au risque de mourir également. Que faites-vous ? Oui, sans doute. J'ai juré de servir le roi, mais aussi le peuple d'Almadore. Au joueur : Quels sont vos plans pour votre personnage ?Mon premier RP sera l'arrivée d'Ariane à Osvenbourg, sous l'identité de Velvi, où elle essaiera immédiatement de trouver la trace de l'Obsidienne. Son but est de se faire recruter par eux (sans forcer le premier contact, pour gagner leur confiance).
Mon plan est EVIDEMMENT d'insérer dans cette intrigue beaucoup de tension amoureuse avec Gaia. Mais Ariane va aussi avoir l'occasion de rencontrer une foule de personnages dans son aventure (de... future mafieuse, je sais pas exactement quel boulot elle aura, si elle arrive à en décrocher un). Je voudrais donc développer tout un tas de liens cool avec plein de persos différents !
Aussi, vous l'avez peut-être deviné en lisant entre les lignes, mais Ariane a commencé à se lasser de tout donner à l'armée et à Almadore sans recevoir de reconnaissance (ou en tout cas, pas celle qu'elle pense mériter). Elle ne s'en rend pas encore compte, mais c'est de là que vient sa colère, c'est de la frustration. Donc, il y a totalement moyen que des personnes s'en servent pour la corrompre et qu'elle bascule progressivement dans le côté obscur.
Ah, aussi, je ne sais pas encore comment je vais gérer les deux identités (Ariane/Velvi) (pour l'avatar ça a été un casse-tête !!), mais je sens que je vais m'amuser. Au joueur : Quelques mots sur vous Libune, 24 ans, sur les forums RP depuis toute petite. J'aime les pamplemousses. Au joueur : comment avez-vous connu le forum ? Je l'ai fondé frère Au joueur : votre avis dessus ? trop stylé je trouve Avatar : Erin Kellyman Crédit : bibi
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Ariane, alias « Velvi » :
Ariane dissimule sa véritable identité et se fait appeler Velvi. Grâce à une gemme qui façonne les visages, elle a changé son apparence. La plupart du temps, elle a des boucles brunes au lieu de rousses, et pas de tâches de rousseur.
Aloha ! Bon, j’ai failli à mon serment - toujours pas de prez à l’horizon pour moi, lol. Mais j’ai rattrapé mon retard en me posant pour lire ta fiche, car je tenais à être 100% focalisé dessus.
Et elle est géniale. Quel coup de plume J’aime Ariane et la façon dont tu l’as présentée. Tant de loyauté, ça promet pour son évolution - Osvenbourg va bien la mettre à l’épreuve. J’espère qu’on reverra la fameuse chevalière ! Ce serait tellement bien qu’Ariane la rencontre à nouveau pour lui dire combien elle a influencé sa vie. Elles font pas exactement les mêmes choses finalement, mais elles servent aussi le pays après tout.
Hâte de jouer avec elle !
Pour la forme, je te valide. Have fun
Osvenbourg t'ouvre ses portes !
Bienvenue, Ariane !
Te voilà officiellement validé ! Tu peux désormais te balader librement dans la capitale ! Puisses-tu ne jamais perdre la foi en ton combat pour le pays.
Pour bien commencer l'aventure, nous allons t'accompagner à l'hôtel de ville pour que tu sois recensé ! Courage, les files d'attente sont interminables, mais au moins tu seras en règles !
Quand tu te seras bien installé, nous serons ravis de lire tes aventures (sujets) au côté de tes compatriotes (Liens) ! Tu pourras toujours faire de nouvelles recherches (Demandes de RP) et tenir un carnet de bord pour retracer ta progression.
Mdrrrrrrrr merci Zayn ! Techniquement Gaia m'a déjà validée même si elle a pas posté de message
Merci beaucoup d'avoir lu ma fiche, je suis ravie qu'elle t'ait plu Pour la chevalière, je n'ai aucune idée de qui elle est. Ni de pourquoi Ariane n'a jamais réussi à la retrouver ensuite. Elle a sans doute appartenu à l'armée à une époque (ou alors elle a usurpé l'uniforme ?), et elle a dix ou vingt ans de plus qu'Ariane c'est tout ce qu'on sait d'elle. Ça m'amuserait beaucoup qu'elle réapparaisse un jour dans la vie d'Ariane, d'une manière ou d'une autre.
Quant à sa loyauté, c'est du patriotisme exacerbé. On verra bien où ça va la mener, ça dépendra beaucoup des rencontres qu'elle va faire.
Va faire ta prez maintenant !! Moi aussi je veux lire ta fiche et te valider ! è_é
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Ariane, alias « Velvi » :
Ariane dissimule sa véritable identité et se fait appeler Velvi. Grâce à une gemme qui façonne les visages, elle a changé son apparence. La plupart du temps, elle a des boucles brunes au lieu de rousses, et pas de tâches de rousseur.
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