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Gaia - do i wanna know?

3 participants
Gaia Falcone
Date d'inscription : 09/12/2021
Age irl : 26
Avatar : Emma Dumont
Âge du personnage : 25
Métier : Sculpteuse pour l'Obsidienne
Relations : (velvi)
La famille, c'est sacré - même si souvent, ça ne l'est que dans un sens.
Gaia Falcone
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Gaia - do i wanna know?  EmptySam 17 Juin 2023 - 22:39

Gaia Falcone

living in the shadows


HistoireUn passé, un présent et un futur
« Gaia. »

C’est mon tour. Je m’avance, me détache du groupe d’enfants. Je refuse d’hésiter, de laisser mes jambes trembler, d’accepter que la nervosité m’envahisse. Je m’en fiche, je sais très bien ce qu’il va se passer. Les jumeaux en parlent depuis qu’ils ont passé leur Initiation eux-mêmes, un an plus tôt. C’est obligatoire, pour l’année de nos dix ans, quand on naît dans l’Obsidienne. Je suis jeune, trop jeune, mais dans quelques minutes, le rituel sera terminé, et je ferais complètement partie de l’Organisation.

La première étape est simple. Je dois simplement passer des tests rapides et répondre aux questions d’un de nos Lecteurs pour connaître la nature de mon potentiel. Celui qui se tient devant moi ne fait même pas partie de la famille, s’il est ici, c’est sous la contrainte. Il m’entraine dans une salle surveillée par quatre de nos gardes, m’étudie un instant, observe les lignes de ma main, puis me pose une série de questions fermées auxquelles je dois répondre sans réfléchir. Il hoche la tête, m’examine à nouveau, et c’est terminé. Moi, je n’ai pas lâché du regard la pierre qu’il tenait pendant toute la séance. Les gemmes magiques ont quelque chose qui m’a toujours fascinée, et celle-ci n’est pas une exception. Brillante, claire comme de l’eau de roche, aux légers reflets bleutés, elle s’illumine chaque fois que le Lecteur se concentre pour m’étudier. Bientôt, j’en aurais une, moi aussi ; et c’est réellement la seule raison pour laquelle je suis impatiente de terminer mon Initiation. Le Lecteur m’invite à quitter la pièce et adresse un signe de tête à ma tante, la patronne de l’Obsidienne, quand nous revenons dans la salle du rituel. Je n’ai pas encore le droit de connaître le résultat de son analyse, ce sera pour plus tard. Pour l’heure, je dois poursuivre les étapes dans l’ordre.

La deuxième étape est la plus barbante. Un parchemin devant les yeux, ma mère m’explique en long et en large la définition d’appartenance à l’Obsidienne. Sois loyale, obéis à tes supérieurs, ne conteste pas les ordres et surtout, surtout, ne fais jamais rien qui aille à l’encontre de nos valeurs, ne trahis pas, défends ta famille, car la famille, c’est sacré. Tu voleras, si on te le demande, tu enlèveras, si on te le demande, tu tueras, si on te le demande. J’ai dix ans, mais je sais déjà que si on me tend un couteau, ce n’est pas pour jouer à la dinette. Je hoche la tête, mais je sais aussi qu’un mot ne suffit pas quand il s’agit d’entrer dans l’Obsidienne. L’Initiation est un pacte qui se scelle avec le sang. Mon sang. C’est la troisième étape, la dernière étape, celle qui conclut le rituel, celle qui fera de moi une mafieuse à part entière. Je refuse encore la peur et je tends la paume de ma main. C’est ma mère, ma très chère mère, la fille cadette de notre fondateur, qui fait glisser la lame contre ma peau, qui la presse sans retenue pour faire couler le sang sur le parchemin. Et c’est terminé. Pas d’acclamations, pas d’applaudissements, juste un signe de tête de la part de ma mère et, quand je me retourne pour retrouver les autres enfants, le sourire narquois des jumeaux. Je réponds par un sourire défiant. Je suis comme eux, maintenant.

Le lendemain, je suis convoquée dans le bureau d’un de mes grands cousins. Je n’ai pas besoin de l’écouter pour savoir ce qu’on me veut. C’est lui qui gère les distributions de gemmes pour les membres de l’Obsidienne, ce qui signifie que je vais enfin recevoir la mienne. Avec lui, il y a cette dame au nez pointu qui s’occupe de les sculpter. Elle non plus ne fait pas partie de la famille, mais elle est chez nous parce qu’elle le veut. Mon père dit qu’elle a gagné la confiance de l’Obsidienne il y a trois ans et qu’elle a le droit de faire partie de nos rangs. Moi, je ne l’aime pas vraiment ; mais ça ne veut pas dire grand-chose, parce que je n’aime pas beaucoup de gens. Mon cousin ouvre l’un des coffres derrière lui et en sort avec beaucoup de délicatesse une magnifique pierre précieuse mauve à moitié transparente. Il la dépose dans du tissu et la tend à la sculpteuse. Il ne me regarde pas, mais je sais que c’est à moi qu’il s’adresse quand il explique :

« Tu as un potentiel de métamorphe, c’est-à-dire que tu seras capable, avec la bonne gemme, de changer d’apparence comme tu l’entends. Cette pierre précieuse est une gemme de magie corporelle très adaptée à ton potentiel, mais Olivia doit encore la sculpter afin de lui donner sa forme parfaite. Tu pourras venir la chercher dans quelques jours. »

Sa forme parfaite. Je n’aime pas beaucoup Olivia, mais j’aime l’idée qu’elle soit capable de faire des miracles. Et j’ai vraiment, vraiment hâte d’avoir enfin ma gemme. Je dois prendre mon mal en patience, et attendre pendant une poignée de jours. Mais l’attente en vaut la peine. Quand je retourne voir mon cousin, à la fin de la semaine, j’ai les yeux qui brillent à la vue de la pierre précieuse qui m’appartient désormais. Sans avoir perdu son éclat, elle possède à présent une forme de visage. Olivia a fait du bon travail. Et moi, j’ai enfin ma gemme.

En tant qu’enfant de l’Obsidienne, je me dois de suivre un entraînement régulier et apprendre à maîtriser les armes, en plus de mon pouvoir. C’est un peu une plaie, mais je n’ai pas beaucoup de choix. La seule chose que j’aime, c’est d’utiliser ma capacité de métamorphe un peu comme je l’entends. Surtout pour embrouiller les autres, ou énerver les jumeaux en prenant l’apparence de l’un d’eux. Pour le reste, ça m’énerve plus qu’autre chose. Au départ, je faisais ce qu’on me disait sans broncher, mais plus les années passent et plus je proteste. Il faut dire que j’entre dans ma période adolescente et que je commence à en avoir marre qu’on me dise ce que je dois faire ou non. Apprendre à me battre, ça va bien un moment ; mais j’ai surtout envie qu’on me fiche la paix.

Mais c’est bien trop demander, quand on est dans l’Obsidienne. Surtout quand on commence à avoir un âge suffisant pour participer aux missions. Je suis encore trop jeune pour qu’on me place au premier rang lors de braquages ou d’enlèvements, mais j’agis dans l’ombre. Mon pouvoir est passif, pas très utile pendant les combats mais indéniablement efficace quand il s’agit de faire des choses en douce ou créer des diversions. La plupart de mes cousins ne vivent que pour l’adrénaline de ces missions ; et je ne vous parle même pas de l’enthousiasme des jumeaux chaque fois qu’on leur donne un peu de responsabilité. Moi, ça me gonfle. Je le fais parce que j’ai littéralement saigné pour ça, parce que la famille, ça reste sacré, mais je préfère encore qu’on me laisse tranquille. Ce n’est pas une question de morale, loin de là : je suis née là-dedans, la mort est une banalité chez nous, et je porte les valeurs de ma famille avec beaucoup de fierté. Je n’aime juste pas me bouger moi-même pour les faire respecter.

Ce que j’aime vraiment, ce sont les gemmes magiques et leurs pouvoirs inégalables. À plusieurs reprises, j’ai tenté de soudoyer mon cousin pour avoir accès à certaines d’entre elles, en vain. J’ai même essayé de demander à Olivia de m’en filer en douce, mais bien sûr, elle n’a pas voulu. De vrais coincés, ces deux-là. C’est à cette époque là que j’ai subtilisé la pierre de lévitation d’une de mes cousines. Au fond, c’est un peu bien fait pour elle, elle n’avait qu’à y faire plus attention.

Je maîtrise très mal la lévitation, mais ça me suffit pour sauter de ma fenêtre sans me rétamer contre le sol, chaque fois que je veux faire le mur. Je ne fais rien de mal, après tout, je veux juste rejoindre quelques amis de l’Académie. Suivre des cours m’ennuie beaucoup, mais il y a des avantages à être une Falcone parmi tout un troupeau d’étudiants : en général, ils savent qu’il ne faut pas trop nous embrouiller. Surtout, on est invités à toutes les soirées. Je l’ai mentionné plus tôt, je n’aime pas beaucoup les gens ; mais quand il s’agit de faire la fête, je réponds souvent présent. Je danse, je bois, je viens chercher des noises à qui croise mon chemin et je change de tête dès que j’en ai marre, bref, je profite comme à peu près tout le monde. Me jugez pas, je sais que vous avez tous été adolescents un jour.

J’ai dix-sept ans quand on retrouve un beau soir le corps criblé de balles d’Olivia dans le bureau de mon cousin. D’après lui, elle avait décidé de quitter l’Obsidienne et s’enfuir dans une autre cité sous un nouveau nom, mais s’était faite attraper alors qu’elle tentait de voler nos gemmes pour les revendre. Mon cousin n’a pas hésité une seule fois en la voyant, il a sorti son arme et tiré le premier. Mon père râle, parce qu’il va falloir se débarrasser du corps et parce que ça va encore être une galère administrativement parlant. Moi, je suis juste contente d’avoir eu raison à son sujet. Je ne la sentais pas, celle-là. On devrait m’écouter plus souvent.

« Je veux sculpter les gemmes. »

J’ai toujours dix-sept ans, mais Olivia est morte depuis presque un mois quand je viens trouver ma mère pour lui faire mon annonce. Je ne veux plus suivre leurs entraînements - que je sèche bien trop souvent de toute façon - ni aller moi-même sur le terrain. Si je dois être utile, je veux l’être d’une manière qui me plaise. Travailler avec les pierres précieuses est la seule chose qui m’intéresse vraiment, la seule chose qui me passionne. Je sais que l’Obsidienne cherche encore un sculpteur pour remplacer Olivia, et je sais que je suis à la hauteur pour ce poste. D’autant plus que je dois quand même être un peu plus digne de confiance que l’autre débile. Evidemment, mes arguments ne passent pas aussi bien avec mes parents. C’est encore la dispute du siècle, mais je ne veux pas lâcher l’affaire. Ma mère pense que c’est du gâchis d’avoir la chance d’être métamorphe et d’avoir autant de potentiel pour ne pas l’utiliser intelligemment. Rester dans l’ombre n’est pas digne d’une Falcone comme moi, et blablabla. Elle crie, je crie, elle crie plus fort, je m’arrête de crier pour lever les yeux au ciel, elle me gifle. Ce n’est pas grand-chose, chez nous, je vous rappelle que c’est la même personne qui m’a ouvert la paume avec un couteau quand j’avais dix ans. Mais moi, je commence surtout à en avoir marre que la famille ne soit sacrée que dans un sens. Alors je lui lâche une insulte en réponse et pars me réfugier dans ma chambre, puis je sors la gemme de ma cousine de sa cachette habituelle, l’agrippe fort dans mon poing et saute par la fenêtre.

J’ai une furieuse envie de fuguer, mais je suis encore trop raisonnable pour le faire. Je fais partie de l’Obsidienne, il y a encore mon sang sur un parchemin qui le prouve. On ne quitte pas l’Obsidienne comme ça ; d’autant plus que je n’ai nulle part d’autre où aller. Je rentrerai le lendemain, mais pour le moment, je veux encore profiter de ma liberté, si courte soit-elle. J’ai envie de faire quelque chose de fou, de braver les interdits, et j’ai déjà une idée derrière la tête. Je change mon visage pour me donner l’apparence d’une jeune bourgeoise et arrange un peu mes vêtements de sorte à ce que je fasse moins adolescente, puis me rends jusqu’au palais royal. Je n’ai pas encore l’intention de cambrioler le château, mais j’ai besoin de me défouler et foutre le bordel dans les jardins me semble être une bonne façon de le faire. Si j’étais l’un des jumeaux, j’aurais pu geler ou brûler leur jolie pelouse, mais je vais devoir faire sans. Alors je me poste au beau milieu de la cour, inspire à plein poumons et hurle du plus fort que je peux. Les gens autour me regardent avec effroi, bien évidemment, ce ne doit pas être commun parmi les règles de bienséance, mais je suis anonyme avec mon nouveau visage et je n’en ai vraiment rien à carrer. Je hurle ma haine, ma colère, ma frustration, pendant peut-être une bonne demi-minute avant de m’arrêter, essoufflée ; mais je n’en ai pas fini avec eux. Je déteste la noblesse autant que mes parents, à ce moment précis, alors je décide qu’ils prendront pour les deux, et piétine leurs arrangements de fleurs ridicules. Je crie en direction du palais :

« Qu’est-ce que vous attendez ? Venez me chercher, espèces de SINGES ! »

Bon, je ne suis pas encore complètement débile, je sais qu’au bout d’un moment, il faut bien que je m’enfuie, ou bien ils m’attraperont pour de vrai et je pourrais dire bonjour aux cachots pour le restant de mes jours. Je n’attends pas de voir apparaître les gardes royaux dans mon champ de vision pour m’échapper à toute vitesse, tentant de léviter comme je peux, finissant ma course dans un buisson, ce qui n’était certes pas prévu mais qui me donnait le temps de changer de visage une nouvelle fois. Je fuis à nouveau, renouvelant l’expérience plusieurs fois avant de parvenir à les semer. C’était pathétique, je vous l’accorde, et j’entends déjà ma famille me dire qu’ils n’ont pas passé autant d’années à m’entraîner et performer mes aptitudes au combat et mes compétences pour que je vienne juste piétiner quelques fleurs du jardin royal avant de partir en courant - mais que voulez-vous que je vous dise, ça fait un bien fou ! De toute manière, l’histoire ne viendra jamais jusqu’à moi, alors ils n’auront pas besoin de le savoir. Je traverse les rues du quartier marchand avec un énième nouveau visage parfaitement anonyme, bien décidée à ne pas retourner au manoir ce soir. J’irai dormir sur le port, à la belle étoile, et je verrai bien comment faire demain.

Le lendemain arrive finalement et c’est un peu à contre-cœur que je rejoins les quartiers de l’Obsidienne. Je vais passer un sale quart d’heure, c’est certain. J’ai beau être la nièce de la patronne, ça ne m’accorde pas toutes les faveurs. Mais il n’est pas question que je tremble devant eux, alors ma démarche est droite, assurée. J’ai repris mon apparence originelle et je grimpe ni vu ni connu au mur qui rejoint la fenêtre de ma chambre. Je note que celle-ci est toujours ouverte. Avec un peu de chance, personne ne se sera rendu compte de ma disparition. Bien évidemment, ce n’est pas le cas. Au moment même où je sors de ma chambre, je croise ma mère qui a l’air bien décidé à reprendre ses engueulades là où elle les avait laissées. Les cris fusent, sans relâche, elle veut me faire comprendre très explicitement que je suis le mouton noir de la famille, que je suis une éternelle déception, que je devrais prendre exemple sur ma soeur et mon frère. J’avais raison. Je vais passer un très, très mauvais quart d’heure.

Mais laissez-moi vous faire un petit aparté pour vous parler de quelque chose me concernant. Je suis métamorphe. Je pense que jusque là, c’était plutôt clair. Durant mes entraînements, pour maîtriser mon pouvoir, j’ai passé beaucoup de temps à étudier le visage et les expressions des personnes qui m’entourent afin de recréer au mieux leurs traits, le plus fidèlement possible ; histoire d’avoir un résultat crédible plutôt qu’une espèce de bonhomme raté en pâte à modeler, vous voyez le genre. Tout cela pour vous dire que je suis devenue assez douée pour détecter les émotions des autres simplement avec leurs expressions faciales. Or à ce moment précis, dans les yeux emplis de colère de ma mère, je crois bien y avoir vu autre chose. De la peur. De la panique. De l’inquiétude. Je crois que l’idée de m’avoir perdue l’a affectée bien plus qu’elle n’aimerait l’admettre. Je lui ai fichu une sacrée frousse, et je dois dire que rien que le fait de savoir ça me procure beaucoup de satisfaction.

Finalement après plusieurs jours de débats, j’ai pu obtenir gain de cause. On accepte que je devienne sculpteuse, mais avec un petit compromis. Je dois terminer mon année à l’Académie et me rendre disponible dès lors qu’ils ont besoin d’un métamorphe sur le terrain. Franchement, c’est déjà ce que je fais aujourd’hui, alors ça ne me changerait pas beaucoup. Et c’est un prix raisonnable à payer pour qu’on me laisse travailler tranquille avec les gemmes. Un de mes oncles m’a même arrangé un bureau au sein du manoir où je pourrais sculpter sans être dérangée.

Je crois qu’avec les années, je me suis un peu assagie. Ou alors, j’ai juste arrêté d’en avoir vraiment quelque chose à faire. Toujours est-il que les disputes familiales qui me concernent se sont faites plus rares, même si j’ai encore du mal à accepter d’obéir aux ordres sans rouspéter. Mais je fais toujours partie de la famille, et la famille, ça reste sacré. Même si ça n’a pas toujours été évident, même si j’ai toujours mes rancunes personnelles envers mes parents et principalement ma mère, je donnerais de ma vie pour les défendre, sans hésiter.
Essence du personnageIdentité, caractéristiques physique et mentale, aptitudes
Âge : Née il y a 25 ans à Osvenbourg au sein d’un foyer que je n’ai jamais quitté. Genre : Femme Orientation sexuelle : Bisexuelle Métier : Je sculpte les gemmes pour leur donner la forme parfaite qu’elles méritent. J’ai des papiers pour ça, tout est en règle - ce que je ne dis pas, en revanche, c’est que je le fais pour la mafia. Lieu de résidence : Je passe la plupart de mon temps dans la maison principale de l’Obsidienne.

Caractéristiques et habilités
Physique Fais attention à la famille Falcone. Depuis tout petits, les gamins du quartier entendaient la même mise en garde de leurs parents. Et depuis tout petits, ils avaient appris à craindre et à respecter celle qui tenait désormais le rôle de sculpteuse.

On chuchotait sur son passage. Quand elle déambulait dans la rue, avec la démarche agile et assurée de celle qui se trouvait sur son territoire, on interrompait le jeu de billes et on levait la tête pour lui adresser des sourires polis. On essayait de pas la fixer dans les yeux, mais c'était dur, parce que Gaia Falcone était fascinante.

D'abord, elle avait les cheveux verts. Ils avaient sans doute été bruns dans une autre vie, mais depuis qu'elle était adolescente, elle arborait le plus souvent un vert paon qui lui donnait une aura inquiétante. Mi-longs, ses cheveux se changeaient parfois en bleu ou en violet, au gré de ses humeurs. Mais le vert, c'était sa marque, sa signature. Comme ses yeux. Elle vous scrutait avec un regard tranchant qui donnait froid dans le dos. Certains enfants racontaient qu'elle pouvait vous changer en corbeau.

C'était plausible, parce qu'elle avait la peau pâle, comme une sorcière, et le visage de quelqu'un qui ne se laisse jamais démonter - qui peut tout. D'autres murmuraient que c'était elle qui se changeait en oiseau, et que c'était pour ça qu'elle s'habillait comme ça. Elle se montrait toujours élégante, bien sûr, avec son maquillage coquet - son rouge à lèvres sombre, le crayon noir autour de ses yeux et ses sourcils nettement dessinés.  Mais quelque chose clochait. Peut-être que c'était son style vestimentaire, original, un peu rebelle - on la voyait souvent dans ses couleurs fétiches, le noir et le vert foncé. Et puis, elle était grande pour une femme, du haut de son mètre soixante-dix-huit.
Peut-être bien qu'elle pouvait changer les enfants en crapauds. Ça devait être ça, le secret. Celui qui expliquait pourquoi les adultes avaient autant peur d'elle…

(merci Ariane pour la rédaction de cette description <3)  
Caractère Vous ne savez pas qui je suis ? C’est normal, je suis plutôt du genre à rester dans l’ombre. Je préfère passer du temps à tailler des gemmes qu’à parler avec des gens. Ce n’est pas que je suis timide, loin de là - au contraire, quand j’ai quelque chose à dire, je n’hésite jamais - mais la plupart du temps les interactions sociales me fatiguent et je préfère encore la solitude. Je me méfie souvent des autres, en particulier quand je ne sais pas encore qui ils sont, ni ce qu’ils veulent. Pessimiste, je pars généralement du principe que l’être humain est mauvais et qu’il n’attend que de voir des dos tournés pour y planter son poignard. Inutile de vous dire donc qu’il m’en faudra beaucoup pour accepter de vous faire confiance et baisser mes barrières.

C’est aussi la raison pour laquelle j’aime tant provoquer. Pousser les autres à bout, c’est un peu ma spécialité. Je veux connaître vos limites, voir de quoi vous pourriez être capables. Je possède un sarcasme naturel et un certain talent pour venir chercher des noises. Mais j’ai aussi mes failles, moi aussi j’ai des limites. Si on me cherche, on me trouve, et je ne suis pas du genre à passer par quatre chemins pour le dire lorsque quelque chose m’énerve. Malgré tout, je suis loyale envers ma famille et l’Obsidienne en général, et même si je n’aime pas toujours obéir aux ordres et que j’aime me rebeller, je finis toujours par le faire, comme j’en ai fait le serment quinze ans plus tôt. Je serais prête à me sacrifier pour eux, même si j’admets que la plupart du temps j’aimerais surtout qu’on me laisse tranquille.
Potentiel Je suis une métamorphe au potentiel élevé.Gemme(s) possédée(s) et si formes parfaites ou non Une gemme mauve translucide sculptée en visage qui me permet de changer d’apparence à volonté. J’ai également une gemme blanche opaque en forme d’aile d’oiseau pour pouvoir léviter. D’accord, j’ai peut-être piqué cette dernière à une cousine, mais elle ne s’en est même pas rendu compte, et puis on lui a filé une nouvelle, alors où est le mal ? Entre Falcone, on partage tout, non ?Niveau de maîtrise des gemmes Élevé pour la métamorphose, beaucoup moins pour la lévitation (il faut dire que ce n’est pas franchement compatible avec mon potentiel magique interne). Je m’en servais surtout pour faire le mur, quand j’étais ado, mais elle peut encore m’être utile aujourd’hui selon la situation.Aptitude au combat Moyen, on m’a appris à me battre dans ma jeunesse, mais ce n’est pas vraiment ce que je préfère. Je laisse volontiers la baston aux jumeaux, tant qu’ils me foutent la paix avec mes gemmes.

InterviewLes journalistes d'Osvenbourg sont curieux
Que pensez-vous de la famille royale ? Ma famille et la leur ne sont simplement pas faites pour s’entendre. J’ai appris à les haïr, eux et le reste de leur cour, à les détester pour ce qu’ils sont, pour leur privilèges et leurs manières, pour le système injuste qu’ils imposent au reste du royaume et dont ils profitent en se faisant passer pour des personnes de bonne morale. Je n’ai aucun respect pour eux, je les méprise et je crois bien qu’il n’existe pas un seul membre de ma famille qui n’en fasse pas de même.
Que pensez-vous des dieux et de la religion ? Je pense qu’ils n’ont plus rien à faire parmi nous, que s’ils ont effectivement créé les gemmes pour y renfermer leurs pouvoirs, ils n’ont plus de place dans notre société actuelle. Je ne sais pas s’ils existent encore, s’ils n’ont jamais même existé un jour. Mais pour être honnête, je m’en fiche bien.
Indra, la déesse de l'Âme, vous a pris en affection. Elle vous offre en cadeau une qualité absolue et éternelle : l'amour, la sagesse, la gloire, le pouvoir ou l'immortalité. Que choisissez-vous ? Je me demande bien pour quelle raison elle le ferait, mais passons. Je prendrais le pouvoir.
Seriez-vous capable de tuer quelqu'un si vous pensiez avoir de bonnes raisons de le faire ? Bien sûr, sans hésiter, si ma famille me le demande ou si c’est nécessaire pour le bien de l’Obsidienne. C’est mon devoir de le faire, même si ça ne fait vraiment pas partie des choses que je préfère.
Vous croisez quelqu'un dans une situation de péril mortel. Vous pouvez essayer de lui sauver la vie, au risque de mourir également. Que faites-vous ? Si c’est quelqu’un de mon clan, de ma famille, je n’hésite même pas. Je me fiche de mourir si c’est pour les sauver. Si c’est une personne utile, ou qui a de bons rapports avec nous, j’imagine que tout dépendra de la situation et du besoin de l’avoir vivante ou non. En revanche, si c’est n’importe qui d’autre, je passe mon chemin. Je ne fais pas dans la charité, non merci, il peut bien crever, pour ce que j’en ai à faire.

Au joueur : Quels sont vos plans pour votre personnage ?Je pense que de plus en plus, Gaia va se détacher de l’Obsidienne, ses rapports avec eux ne sont déjà pas si bons de base mais je pense qu’ils vont encore se détériorer avec le temps et sa loyauté finira par en être ébranlée. Bien sûr, l’arrivée d’une certaine espionne dans l’Obsidienne ne va pas arranger tout ça Wink
Au joueur : Quelques mots sur vous Je m’appelle Camille mais on peut me trouver ailleurs sous le pseudo floup, j’ai 26 ans et toutes mes dents, je suis développeuse et vous ne me ferez pas dire chocolatine.
Au joueur : comment avez-vous connu le forum ? Un certain pompon petit patapon m’a dit un jour “viens on fait un forum rpg avec des bateaux qui volent et des chevaux qui crachent du feu”, et aujourd’hui me voila.
Au joueur : votre avis dessus ? J’espère qu’il vous plaira <3
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Ariane
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Métier : Espionne pour l'armée royale
Relations : Gaia : je vais te pougner

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si vous voulez un lien, hésitez pas à me contacter en MP ou sur ma fiche de liens ! (:
Ariane
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Gaia - do i wanna know?  EmptyDim 18 Juin 2023 - 11:22

Je suis trop contente de rencontrer enfin Gaia ! :coeur:

Elle déborde de classe, c'était super plaisant à lire. Je te l'ai déjà dit mais le moment où elle piétine les fleurs dans les jardins du palais en insultant les gens de singes (??) c'est mon préféré.

Je te validerais bien, mais il manque encore la description :hm: Je me demande bien comment tu vas la faire.......

Bref, j'ai hâte de RP avec toi ma Coin Coin :l:

(Ah, et j'aurais bien aimé dire que ta réponse à "Comment avez-vous connu le forum" est pas très accurate, mais c'est faux, c'est exactement ce qui s'est passé)

_________________
Ariane, alias « Velvi » :


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Gaia Falcone
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Gaia Falcone
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Gaia - do i wanna know?  EmptyDim 18 Juin 2023 - 16:05

merci moi aussi je veux faire tout plein de rps avec toi et puis j'ai terminé ma fiche enthousiaste
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Ariane
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Ariane
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Gaia - do i wanna know?  EmptyLun 19 Juin 2023 - 17:47

Parfait ! :coeur: (Quelle belle description, quand même)

Je te valide, c’est parti pour les RP enthousiaste

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Ariane, alias « Velvi » :


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Nolan d'Almadore
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Nolan d'Almadore
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Gaia - do i wanna know?  EmptyMer 5 Juil 2023 - 15:56

Yo.

Bon, j'ai trouvé cette fiche vraiment génialissime. J'adore comment tu te l'es appropriée. Même l'avatar, j'avoue que ça me faisait drôle au début parce que pour moi, Emma Dumont avec ses cheveux verts = Polaris de The Gifted et je ne l'aurais jamais vue dans un autre rôle avant de lire la présentation de Gaia !

J'ai hâte de la voir se développer in rp.
À bientôt  cute face
perdu
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